mercredi 20 novembre 2013

PETITS MAIS GOURMANDS !

18/11/2013 à 05:00
SALON
PETITS MAIS GOURMANDS !
Si les grands, le verre à la main, se sont laissés tenter par quelques gorgées, les petits, eux, ont mis la main à la pâte hier au salon de la gourmandise à Epinal.

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 Les petits mitrons sont repartis avec leurs petits pains briochés confectionnés par leur soin lors de l’atelier mis en place par « La boulangerie du quai des Bons-Enfants » d’Epinal. (Ph J-Ch. OLÉ)






EPINAL
Raisins secs, palets en chocolat, fruits confis, petites griottines… Pour Léa, 8 ans ce sera le chocolat. Eh hop ! Une petite poignée dans la petite pâte de pain brioché.

Comment de vrais boulangers, toque vissée sur la tête et tablier ficelé sur les hanches, les gamins se sont succédés à l’atelier du petit mitron. Et mettre les mains dans la farine, ça plaît beaucoup ! Pour preuve, cet atelier enfant mis en place par « La boulangerie du quai des Bons-Enfants » au salon de la gourmandise n’a pas désempli du week-end. « Les émissions culinaires font leur effet », souligne le gérant et boulanger Yannick Boyancé.

Si les jeunes étaient attentifs aux conseils et appliqués dans leur préparation, « le but est tout de même de s’amuser », confie Philippe, boulanger et professeur au CFA de Vesoul. Lui était chargé de remettre les diplômes aux petits mitrons une fois les petits pains briochés sortis du four. « Finalement, avec ce type d’ateliers, on communique aux nouvelles générations le sens du partage. Le pain en est le parfait symbole. On transmet notre savoir-faire, notre passion. »

« Les bons produits, les véritables saveurs »
De passion, il en était aussi question du côté de l’atelier de la maison Lamielle.

Frédéric, ouvrier-chocolatier au labo spinalien depuis 25 ans, apprenait aux enfants à décorer minutieusement leur coque de saint Nicolas en chocolat 36 % pur beurre de cacao. Pour ce faire, les apprentis chocolatiers trempaient leurs pinceaux dans trois chocolats fondus différents : un orange, comme son nom l’indique aromatisé à l’orange, un blanc (précuit pour dégager une petite odeur caramélisée) et un jaune. Des chocolats colorés imprégnés « de produits 100 % naturels », a rappelé le maître de maison René Lamielle. Au placard les colorants ! « Ici, c’est un apprentissage des bons produits, des véritables saveur s. »

Par ces quelques minutes “customisation”, « les jeunes découvrent une autre facette du métier. Souvent, ils sont étonnés et nous disent “ah bon ? Il faut faire comme ça ”. A nous de leur faire comprendre qu’ils manipulent un produit nobl e », explique Frédéric, l’ouvrier-chocolatier.

Après avoir rangé les tabliers, les pâtissiers et boulangers en herbe, n’ont pas hésité à se laisser leur visage entre les mains de la maquilleuse professionnelle Carole Touzet. Ah ces gourmands ils savent rester élégants !

Charlotte OVERNEY

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